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Interview avec Liam Boogar-Azoulay, VP marketing chez Scaleway

Hotwire

Hotwire est une société internationale de conseil en communication et marketing spécialisée dans les nouvelles technologies.

Liam Boogar-Azoulay, VP marketing chez Scaleway.

 » Californien d’origine, j’arrive à Paris en Janvier 2011 pour être stagiaire au sein d’une start-up. Je découvre un écosystème en train de naître – le Silicon Sentier, des startups comme Netvibes, Deezer et Dailymotion – et je commence à écrire un blog autour de cet écosystème. Ce blog devient Rude Baguette, premier blog anglophone sur les startups Françaises, et on nous demande vite d’organiser nos propres rendez-vous pour faciliter les discussions entre fondateurs, investisseurs et passionnés du tech. Après 5 ans et une faillite merveilleuse, en 2016 je rejoins une de mes startups préférées, Algolia, pour les aider à raconter leur histoire. Je découvre le monde du marketing BtoB, si similaire à un media dans son objectif mais beaucoup plus structuré. Il y a un an je rejoins Scaleway, fournisseur du Cloud Européen, en tant que VP Marketing pour bâtir une alternatif en Europe à Amazon, Google et Microsoft. Aujourd’hui je dirige un département de 25 marketers. »

Quelle est l’actualité tech qui a retenu ton attention ce mois et pourquoi ?

L’actualité tech qui semble omniprésente ces derniers temps gravite autour de la baisse des valorisations des startups après les levées de fonds. Après des années d’incroyables valorisations, cela semble plafonner, voir diminuer et commence même à impacter la capacité des startups à recruter. 

Penses-tu que cela puisse avoir un impact significatif sur les approches marketing communication des acteurs tech à court/ moyen ou long terme, et pourquoi ?

Jusqu’à présent, la levée de fonds a été la manière la plus efficace pour les startups de recruter de nouveaux collaborateurs et séduire les grandes entreprises, tout en rassurant et affichant leur croissance et leur stabilité. 

Les collaborateurs ne prennent plus pour argent comptant la valorisation des parts de la société inclue dans leur package de rémunération et questionnent leur estimation par rapport aux résultats financiers.

Les clients ne sont plus aveuglément séduits par des suites de chiffres impressionnantes. Ils cherchent à comprendre ce qui se cache derrière et ce qui a su séduire les investisseurs.

Pour les start-up, cela veut dire qu’il faut revenir aux fondamentaux : comment votre organisation peut-elle impacter vos clients ? Il faut illustrer comment vous utilisez les fonds levés plutôt que de cultiver les effets d’annonce sur les montants à venir.

As-tu un exemple de mise en œuvre – réel ou fictif – à partager pour nous aider à nous projeter?

« Fast, qui n’a pas vécu longtemps, ferme ses portes après avoir levé 125 millions de dollars. » Lire l’article en anglais (source : Forbes)