La Journée de la femme digitale a eu lieu mardi 17 avril à la Maison de la Radio. Une journée, avec pour idée centrale que les femmes sont trop peu présentes dans le secteur du numérique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 28% seulement des professionnels du secteur numérique sont des femmes. Dans le monde des start-up, l’absence des femmes est encore plus criante : 11% seulement des jeunes pousses sont dirigées par des femmes.
Si les femmes représentent 55% des étudiants, elles n’occupent que 40% des places dans les filières scientifiques. Mais il y a d’autres raisons. Il n’y pas p assez de « role model », or on ne peut pas être ce qu’on n’a pas vu. Plus il y aura de femmes dans le digital, plus d’autres pourront se dire qu’elles peuvent y aller.
Même dans la Silicon Valley, les femmes sont trop peu nombreuses. Et pourtant, elles étaient là dès les balbutiements du numérique. Le code a été créé par une femme, Ada Loveless. Et Margaret Hamilton est une codeuse de la Nasa qui a permis à des hommes d’aller sur la Lune. Je propose de rendre à Margaret ce qui appartient à Margaret. Oui, on est légitimes sur ce sujet, encore plus parce nous avions ce secteur en mains. Dans les années 1970 quand le numérique a pris ses lettres de noblesse.
Les prix Margaret ont été remis aux femmes engagées dans le monde des nouvelles technologies. Alors quoi faire pour qu’il y ait plus de femmes dans ce secteur ? De la discrimination positive ?