Si le confinement s’est fait l’apôtre du télétravail, évitant le pire à de nombreuses organisations, tout le monde n’a pas été logé à la même enseigne et selon l’entreprise, ce changement a été plus ou moins bien vécu. Au-delà du défi technologique et organisationnel qu’il représente, le télétravail est avant tout une mise à l’épreuve des fondements culturels et managériaux de l’entreprise.
Les évolutions de la crise ont d’ailleurs apporté une nouvelle perspective : on ne sait pas forcément où se trouve le salarié lorsqu’il travaille. Cela s’est d’ailleurs particulièrement révélé lors de la levée progressive du périmètre kilométrique à ne pas dépasser. Nombreux sont ceux qui en ont profité pour continuer à travailler mais au vert sans que cela ne change le déroulement des plannings. Une véritable révolution pour certains, pour ne pas dire un soulagement parfois.
Agissant comme l’extension virtuelle des bureaux physiques, les espaces de travail virtuels ont vocation à proposer le même niveau d’expérience collaborative. Ils permettent également d’agréger les outils IT de l’entreprise, les rendant accessibles à tous les salariés mais aussi potentiellement aux prestataires externes en mission. Cette « proximité virtuelle » permet de faire tomber certaines barrières, rendant chacun finalement plus accessible qu’il ne l’a jamais été.
Par exemple, chez Hotwire, nous utilisons Slack comme logiciel de collaboration SaaS, ce qui nous permet d’intégrer très facilement les consultants freelances aux projets, leur donnant par la même occasion l’opportunité de se sentir pleinement intégrés à l’entreprise et de profiter de son ambiance culturelle.
Les outils et solutions SaaS de l’entreprise quand ils sont ouverts et collaboratifs, permettent aux salariés de gagner en indépendance. Ce nouveau paradigme facilitant la collaboration online/offline et interne/externe, et amène à la question de l’importance du management vs la technologie dans le télétravail.
Celui-ci induit une nouvelle façon de considérer les collaborateurs/prestataires en leur donnant plus d’autonomie tout en leur faisant bénéficier des services qui les rendent plus efficaces.
Il est un révélateur des pratiques de management, de la qualité de la collaboration, de la motivation de chacun à atteindre des objectifs communs.
De nombreuses entreprises estiment (comme l’ont annoncé PSA, MAIF, CNP Assurances) le temps de télétravail pour les activités compatibles à deux à trois jours par semaine, il y a alors de fortes chances qu’elles adoptent une approche plus flexible de l’environnement de travail.
Le fait d’être à distance devrait être aussi normal que d’être sur place puisque les espaces virtuels viennent compléter les bureaux physiques.
Pourtant, c’est rarement le cas. Qui n’a pas déjà été oublié dans le tour de table de présentation lors d’une réunion par téléphone alors que les autres étaient physiquement dans la salle ? De même celui qui n’est pas présent physiquement au bureau aura moins de chances d’être sollicité pour un projet intéressant que celui qui se trouve dans notre champ de vision.
Il faut donc que ces espaces virtuels impactent à leur tour les espaces physiques afin d’être repensés de manière mixte, avec une présence en ligne ET sur place optimisées, par exemple en intégrant un écran mural dans toutes les salles pour y afficher les participants à distance.
L’open space survivra-t-il à cette ère sans précédent ? Si sa mission première était d’avoir un poste de travail, le télétravail lui a ôté. Quelle sera donc sa nouvelle mission ? Les nouveaux open spaces pourraient proposer des espaces offrant flexibilité et modularité spécialement pensés pour la collaboration mixte. Nous rejoindrons alors l’open space pour y faire du bruit et y rencontrer les autres, moins pour y travailler en silence séparément… Selon une étude Citrix menée pendant le confinement, Six employés de bureau sur dix pensent que la fonction principale du bureau physique sera d’entretenir le lien social et les échanges en face-à-face après la crise.
Dans l’entreprise, les méthodes et les processus de décision, ne sont initialement pas pensés pour la distance. Le passage brutal au télétravail provoqué par la pandémie a incité à une confiance mutuelle entre employeurs et employés. Selon la même étude Citrix, près d’un quart des personnes interrogées (23%) espère que cette confiance renforcée et ce gain d’autonomie perdureront.
L’augmentation du temps de télétravail dans l’entreprise implique de repenser les pratiques de management, de continuer dans la voie de la dématérialisation, mais surtout de favoriser une plus grande résilience des organisations et un management adapté.
Article rédigé par Agathe Boye
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